Gardez un oeil sur les performances de votre site web

Les normes d’internet sont en constante évolution, un site considéré comme étant optimisé il y a 3 ans ne l’est plus forcément en aujourd’hui :

• Le HTTPS devient obligatoire: Google met en avant les résultats utilisant ce protocole
• Les ressources non compressées sont pénalisantes
• Les images qui ne sont pas à une taille conforme à leur taille d’affichage sont aussi pénalisées.

Ces recommandations faites par les géants d’internet (Google, Facebook, Microsoft, etc.) ont une importance croissante sur la visibilité de votre site web.

Analyser son site internet

Aujourd’hui nous allons vous présenter 3 services en ligne permettant d’analyser vos pages internet : PageSpeed, GTMetrix et Pingdom

PageSpeed

PageSpeed est un service proposé par Google lui-même, à la suite de la soumission d’une URL une page de résultat apparaît avec d’un côté les recommandations destinées à l’affichage sur smartphone et de l’autre à l’affichage bureau.

Pour soumettre une URL, rendez-vous sur le lien suivant : https://developers.google.com/speed/pagespeed/insights/

Signification du score PageSpeed

• Score inférieur à 60 : Il faut absolument faire quelque chose sous peine d’être relégué en page 4, 5 ou plus
• Entre 60 et 70 : Plusieurs points simple à mettre en place peuvent vous aider : compresser les images, leur ajouter un texte alternatif (balise alt)
• Entre 70 et 80 : C’est une bonne base, rien de catastrophique. Optimiser les ressources (javascripts, css, etc.)
• Entre 80 et 90 : Bravo, l’étape suivante est d’optimiser le serveur, cela n’est applicable qu’aux sites hébergés sur un serveur dédié. Pour les autres il est toujours possible d’utiliser un système de cache, si vous avez WordPress, l’utilisation d’un plugin tel que WP Rocket peut grandement améliorer la vitesse de chargement.
• Supérieur à 90 : C’est parfait, restez vigilant, testez deux/trois pages chaque mois.

Obtenir un score de 100 sur PageSpeed

Pour atteindre un score parfait, il faudra passer du temps (beaucoup) et garder en tête les points suivants :

• Concevoir un design déjà pensé pour le SEO : poids faible, scripts compressés et peu nombreux
• Eviter d’utiliser trop de ressources « lourdes » (images, vidéos)
• Optimiser le serveur

Est-il pertinent d’accorder autant de temps à l’obtention d’un score élevé sur PageSpeed ? La réponse plus bas dans l’article

GTMetrix

GTMetrix repose sur 2 outils : PageSpeed (voir ci-dessus) et YSlow (développé par Yahoo) et est accessible sur le lien suivant : https://gtmetrix.com/

Vous y retrouverez donc aussi le résultat PageSpeed, mais sans faire la distinction mobile/bureau. En plus, le temps de chargement et le poids de la page est aussi indiqué, cela peut être utile pour suivre les optimisations réalisées par vous ou votre prestataire informatique

Pingdom

Pingdom est un service complémentaire aux deux précédents, il ne se base pas sur des APIs comme GTMetrix, permet d’effectuer des tests depuis différentes localisations dans le monde : Stockholm, Dallas, etc.

Pingdom est disponible à l’adresse suivante : https://tools.pingdom.com/

Il donne aussi des conseils et permet de voir les ressources qui ont pris plus de temps à charger ou qui ont bloqué l’affichage de la page. Des tableaux classent aussi les ressources par type et par taille/nombre de requêtes

Les limites de ces outils

Les optimisations effectuées suite à l’analyse par ces outils de votre site ne sont pas inutiles, mais elles ne vous permettront pas à elles seules d’être le premier résultat Google sur la recherche qui vous intéresse (par exemple « Coiffeur Paris »)

Cependant il ne faut pas minimiser un résultat mauvais (inférieur à 70) car cela se traduit par une mauvaise expérience utilisateur : Site lent, gourmand en data mobile

Un score bas peut aussi vous pénaliser dans les résultats des moteurs de recherches

Mais consacrer beaucoup de temps et d’énergie à obtenir un score parfait est vain : Avec les temps les normes vont changer et le score va baisser, à force d’optimiser cela peut aussi impacter négativement l’expérience utilisateur, par exemple une image trop compressée peut être désagréable à l’oeil.